A quoi sert une sonde échographique?
Les sondes ou barrettes échographiques sont appliquées contre la peau du patient, en face de la zone à explorer. La sonde émet des ultrasons, mais peut aussi en recevoir. Ces sons à la fréquence très haute, inaudibles pour une oreille humaine, se mesurent en Mega-Herz. Ces ultrasons traversent les tissus, de façon plus ou moins profonde suivant leur fréquence propre, et ils sont renvoyés sous la forme d’un écho. Grâce à un système informatique adapté, les médecins vont pouvoir transformer les signaux reçus en images, de manière à visualiser l’intérieur du corps. Les échos renvoyés par les ultrasons sont en quelque sorte des révélateurs des obstacles que ces derniers ont rencontrés. Ce qui permet d’analyser d’éventuelles anomalies. Par ailleurs, pour assurer un cheminement efficace des ultrasons, un gel échographique froid, composé en partie d’eau, est appliqué entre la sonde échographique et la peau du patient. Ce gel permet en particulier de conserver une image nette.
Les différentes sortes de sondes échographiques
En fonction de leur catégorie, le fonctionnement des sondes échographiques n’est pas le même. Ainsi, dans le cas des sondes échographiques linéaires, leur fréquence permet d’assurer des images assez nettes des zones étudiées, mais ne permet pas de pénétrer les tissus en profondeur. C’est pourquoi ce type de sonde est souvent utilisé en radiographie, pour étudier des zones du corps proches de l’épiderme, comme les muscles ou les tendons. Au contraire, la sonde échographique convexe, qui n’émet pas les ultrasons seulement dans son axe, envoie ceux-ci à une fréquence plus basse et peut donc renvoyer des échos de zones bien plus profondes de l’organisme. De leur côté, les sondes échographiques endocavitaires, introduites par des cavités comme le vagin ou le rectum, sont utilisées pour repérer des anomalies de l’utérus ou de la prostate.